Une vie totalement donnée au Christ et aux jeunes de l’Est parisien
Petite vie
Henri Planchat naît dans une famille très pieuse, dont le père est magistrat. Pendant ses études au collège de l’abbé Poiloup à Vaugirard, alors quartier périphérique en dehors de Paris, il fait la connaissance des conférences de Saint Vincent de Paul et découvre sa vocation. Il est ordonné prêtre le 21 décembre 1850. Il est accueilli en tant que premier prêtre au sein de la nouvelle congrégation des religieux de Saint Vincent de Paul qui ne comptait jusqu’alors que des frères.
Dès lors, il se dévoue aux populations des travailleurs pauvres de Grenelle et de Vaugirard qui se sont souvent éloignées de l’Église et se montrent parfois hostiles aux prêtres. Il se concentre sur l’apostolat et la formation des garçons du patronage, en continuant à visiter les malades et assister les pauvres. Son zèle provoque la susceptibilité du curé de la paroisse de Grenelle. Ses supérieurs pour calmer les choses l’envoient deux ans à Arras assister l’abbé Halluin qui dirige un orphelinat avec des ateliers d’apprentissage.
À partir de 1863, Henri Planchat dirige le patronage Sainte-Anne, dans le quartier de Charonne. Au début, résidant encore dans la communauté des frères rue de Grenelle, il y venait à pied chaque jour. Il finira par s’y établir. Ce sont tous les ans près de cinq cents jeunes garçons et apprentis qui y sont formés et reçoivent les sacrements de communion et de confession. Mais le P. Planchat étend son champ d’apostolat à d’autres quartiers populaires de Paris. Lorsque la guerre de 1870 éclate, il porte aussi assistance aux soldats.
Cependant les révoltés de la Commune de Paris ne peuvent que remarquer ce prêtre dont les œuvres sociales fondées sur le Christ, sont en contradiction avec leur propre idéal révolutionnaire. Il est arrêté le 6 avril 1871 et fusillé le 26 mai suivant au lieu même de notre future paroisse. Ses restes reposent à la chapelle des reliques de l’église Notre-Dame-de-la-Salette de Paris.
Cependant les révoltés de la Commune de Paris ne peuvent que remarquer ce prêtre dont les œuvres sociales fondées sur le Christ, sont en contradiction avec leur propre idéal révolutionnaire. Il est arrêté le 6 avril 1871 et fusillé le 26 mai suivant au lieu même de notre future paroisse. Ses restes reposent à la chapelle des reliques de l’église Notre-Dame-de-la-Salette de Paris.
Paroles spirituelles
« L’obéissance est, à l’instar du sacrifice eucharistique, un vrai et perpétuel sacrifice » (Notes spirituelles, retraite d’automne 1864).
« Point de charité du prochain sans esprit d’oraison, comme il n’est point de volcan sans feu intérieur. Or, point d’esprit d’oraison sans exercice sérieux de la méditation » (Notes spirituelles, retraite de Pâques 1854).
« La dévotion à ce Cœur adorable résume toutes les dévotions relatives aux mystères et à l’amour de Jésus-Christ. C’est à la source, c’est au foyer qu’il faut remonter, pour éprouver toute la chaleur du céleste brasier. Nous avons besoin de la paix, d’un refuge invisible pour la trouver au milieu des agitations de nos œuvres. Nous n’aurons jamais ce repos de l’âme que dans le Cœur de Jésus. Il faut à nos efforts, vraiment imperceptibles au milieu de l’agitation du monde, une efficacité particulière pour consoler et pour sauver les âmes les plus abandonnées. Cette efficacité découle directement du Cœur de Jésus » (Lettre n°8 à sa mère, 24/12/1849).
Prière des Otages
Dieu éternel et tout-puissant, toi qui as donné, depuis toujours, à de nombreux martyrs la force de souffrir à cause du Christ ; viens encore au secours de notre faiblesse ; qu’en imitant le courage des Otages, nous ayons la joie de te glorifier par toute notre vie. Bénis notre communauté, afin que beaucoup puisse y goûter la grandeur de ta miséricorde et la profondeur de ta paix, acquises au prix des souffrances du Christ et de ses disciples. Garde-nous sous la protection pleine d’amour de Notre Dame des Otages, pour que, traversant les tourments de la vie présente, nous parvenions tous ensemble jusqu’au Ciel notre patrie. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.